“La vie est un combat que lʼon gagne ou que lʼon perd.” Pier Paolo Pasolini.
Quʼest-ce que créer un spectacle, par quelles questions dramaturgiques, mais aussi financières doit-on passer pour pouvoir gagner le droit de partager un propos avec un public?
Quel est donc ce singulier combat?
Ces questions seront abordées, de façon ludique, comme un bonus de film sur un dvd, annonçant lʼenvers du décors, comme le vestiaire est lʼantichambre de lʼexploit sportif.
Le vestiaire, lieu de concentration avant le combat.
Le vestiaire, lieu de concentration avant le combat.
Lieu de repos après celui-ci.
Intermède dans ledéroulement du combat, tenant à la fois du début et de la fin, semblant presque à lʼabri du chaos du dehors.
Que devient donc le questionnement dans ce contexte?
Que devient donc le questionnement dans ce contexte?
Un atout ou une tare, qualité ou défaut, à défaut de mieux une qualité? Le philosophe Paul Ricoeur avait regroupé trois maîtres dont personne nʼaurait cru quʼils puissent avoir un quelconque point commun: Marx, Freud et Nietzsche. Il les avait nommé « les maîtres du soupçon », pointant que leur proximité venait de leur soupçon dʼun
monde qui cloche, un monde dont les rapports sont biaisés. Ou comment faire de lu questionnement une qualité.
Deux boxeuses, deux participantes au combat de lʼexistence sʼy confient. Échangent coup de poing et points de vue, interrogent la vie comme un punching ball.
Round 2
Bourdieu disait de la sociologie quʼelle est un sport de combat. Nous le disons de la vie. Chaque moment de notre propos nous raconte un épisode de lutte quotidienne. Lutter contre une idée reçue,
se battre pour comprendre ce qui nous arrive,
monde qui cloche, un monde dont les rapports sont biaisés. Ou comment faire de lu questionnement une qualité.
Deux boxeuses, deux participantes au combat de lʼexistence sʼy confient. Échangent coup de poing et points de vue, interrogent la vie comme un punching ball.
Round 2
Bourdieu disait de la sociologie quʼelle est un sport de combat. Nous le disons de la vie. Chaque moment de notre propos nous raconte un épisode de lutte quotidienne. Lutter contre une idée reçue,
se battre pour comprendre ce qui nous arrive,
ne pas céder à la panique,
pour rendre cette saga dela vie épique et décalée.
De fait, le combat au quotidien se devait bien dʼavoir lui aussi son vestiaire.
De fait, le combat au quotidien se devait bien dʼavoir lui aussi son vestiaire.
Nous avons des vendeuses,des agents de sécurité, des banquiers, des sportifs, des comédiens, des ouvriers, des étudiants,toutes les couches sociales, qui se retrouvent dans des vestiaires dʼentreprise comme de loisirs.
Dits entre deux portes, entre deux souffles ou à gorge déployée, balancés comme on jette un vêtement au sol pour y laisser sa journée, les propos de notre vestiaire du quotidien sortirons de leurplacards et viendront raconter leurs histoires.
Nous entrons dʼune certaine manière dans les coulisses de la vie, dans la loge rapide de son ballet.
Dits entre deux portes, entre deux souffles ou à gorge déployée, balancés comme on jette un vêtement au sol pour y laisser sa journée, les propos de notre vestiaire du quotidien sortirons de leurplacards et viendront raconter leurs histoires.
Nous entrons dʼune certaine manière dans les coulisses de la vie, dans la loge rapide de son ballet.